L’intention, La cohérence, Le détail: les trois piliers du récit
- Déborah Braun
- 30 avr.
- 1 min de lecture
L’intention : le cœur battant de l’histoire
Je ne parle pas ici de l’intention de l’auteur, mais de celle de l’histoire. C’est le point de vue, la force motrice du récit.
L’intention est nécessaire :
- à l’auteur pour faire des choix, renforcer et améliorer le récit
- à l’équipe : producteur, réalisateur, chef opérateur, comédiens, monteur... pendant toute la fabrication du film, pour partager une même vision
- au spectateur, pour suivre l’histoire et son évolution sans rien en perdre
La cohérence : l’architecture invisible
Une histoire c’est un monde que l’on crée (même s’il est « réaliste »). Un monde avec ses règles, ses personnages et ses interactions. Sa structure et son rythme. Son style.
Ce monde créé, bien qu’irréel, doit être crédible. Et c’est la cohérence qui le permet, qui créé le « vrai », et qui permet à l’émotion de circuler.
Le détail : la texture sensible
Les détails ne sont pas superflus, ni même cosmétiques. Ils sont l’incarnation de l’histoire, sa profondeur, les fils de son tissage, son sous-texte. Ils font la justesse d’un monde et de ses personnages. Les détails sont tout ce qui raconte, qui enrichit, sans expliquer. C’est ce qui donne corps, densité et justesse au récit, lequel peut alors entrer en résonance avec le spectateur.
Ces points d’appuis servent tout le monde : l’auteur.rice, l’équipe (producteur.rice.s, réalisateur.rice, chef.fe op, monteur.se, acteurs.rices, chef.fe déco,…), et in fine le spectateur.rice.
L'intention, la cohérence et les détails forment une triade interconnectée, essentielle pour la fluidité et l’évidence du récit, pour qu’il puisse prendre vie, et que la magie opère.
